Départ pour la France en Juin 1956, avant la fin du protectorat Français pour rejoindre notre terre promise et que nous connaissions car déjà des membres de notre famille s’étaient installés avant et après la seconde guerre mondiale. De ce fait, mes parents avaient perdus tout droits à dédommagement, car nous n’étions pas considérés comme rapatriés.
Le dur labeur de mon père, ébéniste installé sur la route de SAFI (HARFIR) ou de Martinpré, je ne me souviens plus, et de celui de ma mère, couturière de nombre de notables d’OUJDA étaient réduits à néant.
Après avoir pris le train à la gare d’OUJDA, nous partîmes pour ORAN en Algérie et le lendemain nous arrivions à PORT VENDRE, après une traversée en mer très agitée.
Tout le monde a été très malade.