Les études

LES ETUDES

A 9 ans, j’ai fréquenté l’école communale au 30 boulevard ARAGO. J’ai le sentiment que toute mon enfance s’est vraiment déroulée là. La cour de l’école était mon domaine et les rues avoisinantes ;, mon royaume.

La récréation était un moment très attendu/les jeux de billes  et pièces que l’on lançaient au plus prés du mur ou renverser un soldat de plomb ou de plastique, reçus dans les paquets publicitaires, à l’aide de billes étaient nos passe temps favoris.

Jeux de ballons et de foulard et autres autour de la cour, que d’exploits à raconter en rentrant à la maison.

J’avais une admiration pour mon maître d’école de CM2, Monsieur SCHINLEK avec qui j’ai découvert le travail minutieux de l’infiniment petit qu’est le maquettisme.

La rue Pascal, c’est là où se situaient tous mes pôles d’attraction. La Laiterie Parisienne, Mr BOUDOU, le brocanteur pour qui j’avais une grande admiration et qui récupéraient tous les papiers et métaux recyclables, la boulangerie à l’angle du boulevard ARAGO et son bonne baguette de pain et surtout le café bar où nous allions voir avec ma petite sœur les feuilletons en noir et blanc le jeudi après midi.

 

Enfin il y avait ce menuisier au fond de la  cour pavée, anciennes écuries d’un relais de poste, où nous habitions, homme alcoolique et très nuisible et qui n’aimait pas les rapatriés d’Afrique du Nord et qui avait fini par se suicider dans son atelier.

A l’opposé nous avions des voisins adorables, serviables et gentils et qui ont nous aidé à surmonter notre déracinement.

 

Une époque heureuse où l’avenir se voyait rayonnant. Tout se passait autour de la rue PASCAL, la rue JULENNE, Le boulevard ARAGO, la rue CORVISART et le square RENE LE GALL en compagnie de mes voisins et camarades dont je ne me souviens que de quelques noms : MORVAN, PICHON, DUPUIS….

 

Mes instituteurs, bien que fort en mathématiques mais plus léger en Français et surtout très indiscipliné, me destinait à une carrière manuelle et technique.

 

Dans le fond, ils n’avaient pas tors. Je pris la route tous les matins, du collège Saint Marcel, actuellement collège Raymond QUENEAU où je fis ma scolarité jusqu’en troisième. Toujours avec ces facilités d’étudier et cette indiscipline qui me caractérisaient. Je faisais les quatre cents coups entre le boulevard Saint Marcel, la rue MONGE, les arènes de LUTECE et le Jardin des PLANTES.

Mes camarades de classe s’appelaient AGOGUEZ, DUPUIS, DUBUS, et  MOUSTACHE, un ANTILLAIS adorable et facétieux. J’.ai appris avec eux ce qu’était l’école buissonnière et fumer les gauloises en cachette dans les jardins si proches.

 

Après une bonne scolarité, j’ai eu le droit de fréquenter le Lycée RODIN, fort de la présence son sein d’une petite sœur très brillante. C’est en totale confiance en moi et en mon avenir que j’attaquais cette scolarité.

 

Là étaient mes défauts, mon indiscipline et mon peu d’acharnement à étudier me firent aller de déboires en déboires et c’est avec difficultés que j’obtins mon Baccalauréat de Mathématiques Elémentaires avec une petite mention.

 

J’ai fini mes études supérieurs en 1974 et fort de mes diplômes j’ai pu exercer mon métier en profession libérale.