SINGAPOUR

Mardi 12 Mars 2013
A 10h00 nous partons pour le LCCT (Low-cost carrier transport) à quelques kms du KLIA, l’aéroport international. Départ  à 13H30 sur AIR ASIA,  arrivée à SINGAPOUR à 14H30. L’hôtel doit nous envoyer un taxi pour le transfert, mais nous ne l’avons pas vu venir. L’avion avait une heure de retard. Nous prenons un taxi. A l’hôtel il nous est dit que ce n’était pas prévu : que dire ?
Pas de petit déjeuner non plus.
Cela commençait bien. Mais l’hôtel est bien placé, tout près du quartier des affaires.
Quelle belle ville : propre comme je n’ai jamais vu. Un vrai bijou.  Comme Tokyo au Japon.
Au pied de chaque gratte-ciel de business, une foule de restaurant très proprets. Nous trouvons un café au pied de la bibliothèque nationale au milieu des étudiants pour prendre le breakfast.
Nous faisons un petit tour à pied, ce qui représente 3 ou 4 kms de marche, le long de ROCHOR ROAD. Une rue piétonne où s’étale plein de chalands, marchands ambulants et échoppes de nourritures variées. Un premier temple bouddhiste chinois, un second hindoue et l’église Saint Joseph, tout cela dans le même alignement.
Beaucoup de temples et églises en général.
Nous prenons la Middle road et la magnifique Victoria street. Un grand espace le CHYJMES, échoppes de luxe et Pubs pour les yuppies. Hôtel de luxe à la file : L’intercontinental, le Carlton, le Royal Queen et le plus beau car dans un bâtiment ancien rénové, le RAFFLES. Hôtel du nom du créateur et initiateur de la ville de SINGAPOUR. Nous rentrons par la NORTH ROAD et finissons à la station de métro BUGGYS.
Tous les noms ici sont Anglais et font référence à l’histoire de la colonisation Anglaise. SINGAPOUR a fait partie du Royaume Uni.

à suivre ——–>

Kuala Lumpur

Samedi 9 Mars 2013

Départ de PHUKET 0 7h30. Le vol est prévu à 10h30.Mais il est retardé d’une demie heure. Donc c’est à 11h00 que nous partons. Une heure de vol. Arrivée à  13h00 car il y a une heure en plus, peut être l’heure d’hiver. A l’arrivée nous prenons le KLIA Ekspress qui emmène au KL Sentral. Un taxi pour 18 Ringgits Malais (environ 5 euros) nous dépose à notre hôtel : Le YMCA de BRICKFIELDS. Le KL Sentral est le point de départ des trains, métro et bus en toutes directions.

Nous allons à la Station KLCC (lire KUALA LUMPUR CENTRAL CENTER) pour voir les TWINS TOWER PETRONAS et son fameux SKYBRIDGE. Il y a été tourné un film avec SEAN CONNERY.Impressionant :452 m , 88 étages.

Nous montons au 41 ème étage et nous surplombons la ville du SKYBRIDGE qui doit se trouver à environ 250 mètres de hauteur.

Il est 20h00 heure locale, 13h00 à Paris et c’est une vraie féérie de lumières .Ensuite nous montons au 86 ème étage et nous arrivons presque au sommet des tours : Vision vertigineuse de KUALA LUMPUR et de toutes ses lumières.

Entre 16h00 et 20hh00, nous déambulé dans le complexe commercial de luxe de SURYA au pied des tours.

La chaleur est étouffante et chargée d’humidité. Il fait 31° et on a l’impression qu’il y a 10° de plus.

à suivre ———->

KIEV 2017

Vendredi 

Après avoir pris un vol Air France à Roissy, nous arrivons à Kiev à 12h00. Formalités de police et de douane et un utilitaire affrété par l’hôtel DNIPRO nous attend. 

Le chauffeur très sympathique échange en ukrainien avec Douchka.  Les débuts sont difficiles car le chauffeur parle un mélange de russe et d’ukrainien et a un fort accent.

En route, il nous arrête à une boutique de change, puis nous arrivons à l’hôtel.

Nous nous installons dans une petite suite  avec un grand lit et un lit d’enfant. C’est une construction de l’ère soviétique, grand couloir, 13 étages et une grande réception.

Nous sommes au 5èmeétage. C’est assez confortable, un peu bruyant mais sans plus.

Nous sortons tout de suite et nous sommes face à la place de l’Europe et du Philarmonique où se tiendra une fête le samedi pour la suppression des visas pour les ukrainiens entrant en Europe.

Nous empruntons l’avenue KHRESHCHATYK les champs Elysées de Kiev, à l’architecture  stalinienne, qui devient piétonne le weekend. Et tout de suite à 5oo mètres environ, la Place MAIDAN et sa population jeune qui joue et s’amuse et danse au son des musiciens des rues. Belle atmosphère.

Avenue de 3,5kms qui aboutit au BESSARABSKY Market, marché aux légumes et aux produits rares, traiteur, caviar etc…

Nous rentrons à l’hôtel, puis ressortons pour aller diner à 100m de là à une terrasse, le DVA HOUCIA, les deux oies. Bortsch et Varenekés au bœuf et une bière.

Samedi 

Nous prenons le métro à MAIDAN en direction de POSHTOVA PLOSCHA où nous  prenons LE FUNICULAIRE pour accéder au Monastère MIKHAILSKY Golden Domed.

Plusieurs fois reconstruit, riche en  décors religieux d’or et de mosaïques.

Nous restons un peu dans le square MYKHAILIVS’KA et passons devant le HYATT, magnifique bâtiment  d’acier et de verre se confondant avec les belles façades d’immeubles 1920. Nous suivons la même voie et à 300m environ du monastère, nous arrivons à la Cathédrale SAINTE SOPHIE qui domine la ville et que l’on voit du bas de MAIDAN.

Nous descendons ensuite par la rue MYKHAILIVS’KA vers la place MAIDAN. Nous faisons quelques courses dans le magasin BILLA qui se trouve dans GLOBUS sur la place.

Retour à l’hôtel et nous dinons au PUBLIC CAFE au pied de l’hôtel où nous assistons à la fête de la suppression des visas, BEZ VIZ en ukrainien.

Le président PETRO POROCHENKO est présent et on nous demande de ne pas ouvrir les fenêtres au moment de son discours.

Nous dinons d’un saumon et côtelettes d’agneau et en dessert des Varenekés à la cerise : excellent, le tout accompagné d’un bon Sauvignon.

à suivre ———>

De Mulhouse à Kiev en Ukraine

AOUT 1995
C’est la première occasion qui m’est donnée de tirer un trait avec le passé. Prendre le large à la rencontre de cultures différentes à travers des  pays d’Europe  Centrale.
J’ai fait la rencontre d’amis qui m’ont accueilli à bras ouvert à MULHOUSE. Des Alsaciens au grand cœur. Elle était directrice d’une école d’infirmières, à l’heure actuelle en lutte contre le Covid-19 et hospitalisée à Colmar dans un état grave, lui Directeur commercial et Entrepreneur. Décédé depuis
L’idée m’a conquis, celle d’aller jusqu’en UKRAINE à KREMENTCHUK et retrouver les origines de Douchka.
J’ai été mis à contribution et ai aidé Gryshka à retaper  et à aménager un Renault Trafic  de couleur bleu des années 90 en Camping Car. Une réserve d’eau potable, une installation à gaz pour la cuisine, réfrigérateur, un WC chimique et un matériel de camping pour les arrêts.
Une fois l’installation faite et tous les participants disponibles, nous partîmes le matin de  très bonheur.
En sortant de MULHOUSE nous avons pris la direction du Nord Est par  l’autoroute  qui passe par COLMAR et STRASBOURG en direction de KALSRUHE. A ce niveau nous empruntons la  8 qui mène de STUTTGART à MUNICH et vers Midi nous traversons la frontière virtuelle avec L’Autriche à SALZBOURG. L’Autriche est tout juste rentrée dans l’union Européenne depuis le 1 er Janvier 1995. Là nous faisons un pose repas sur le restauroute…………….

à suivre ——->

Les Virus, Bactéries et autres organismes 3/3

Troisième volet : de la chauve-souris au coronavirus

F.A., 29 avril 2020

Comme pour les deux premiers volets, n’étant ni virologue, ni immunologiste, il s’agit de pistes de réflexion.

Le coronavirus SARS-COV2, comme ses frères coronavirus SARS-COV et MERS-COV, est très voisin d’un coronavirus

infectant un certain type de chauve-souris, les chauve-souris en forme de fer à cheval (pas de chance pour le moins

dans le cas présent !).

Sauf erreur de ma part, ces chauve-souris existent un peu partout, y compris en France.

Du fait de la première épidémie en Chine due au SARS-COV, un centre de virologie spécialisé dans l’étude des

coronavirus de chauve-souris a été installé à Wu-Han, lieu (en tout cas, l’un des lieux) d’où la pandémie est partie.

Compte tenu de l’infectiosité du SARS-COV, il s’agit d’une installation de type P4 de très haute sécurité, analogue à

celle qu’a nécessité la manipulation du virus HIV responsable du SIDA. D’ailleurs, en raison de l’expertise de la France

dans ce domaine, ce laboratoire a été construit avec l’aide de la France et a probablement été la raison d’échanges

privilégiés.

En principe, les chauve-souris et le(s) coronavirus qu’elles portent, ne peuvent infecter directement l’Homme. Avant

de pouvoir ce-faire, le virus doit transiter par d’autres espèces, dites réservoirs, qui l’adaptent à l’Homme, en général

par des modifications (mutations de séquence, ajout ou retrait d’autres segments du génome viral).

A Wu-Han, existe un marché d’animaux sauvages et le pangolin, très prisé par les Chinois (mais aussi les africains) a

d’abord été incriminé.

Le SARS-COV2 est un virus dont le « génome » est une molécule d’ARN. Pour un biologiste, il est impossible de ne

pas penser à l’un des plus tristement célèbres virus à ARN, le virus HIV.

Dans le cas du virus HIV, on a souvent évoqué une origine du virus chez le Singe. HIV infecte effectivement le singe

de manière bénigne, mais sans conduire au SIDA, c’est-à-dire à l’attaque mortelle du système immunitaire comme

son nom l’indique. D’ailleurs, du fait de sa capacité à recevoir le virus, le singe a été utilisé pour tester des vaccins

anti-HIV.

Pour avoir travaillé sur des campus français leader en recherche HIV au moment où l’épidémie HIV a démarré,

notamment sur le premier d’entre eux, l’Institut Pasteur, mais sans avoir travaillé directement sur HIV, il semblait me

rappeler qu’on avait également évoqué cette hypothèse d’intermédiaire entre le singe et l’homme dans le cas d’HIV.

Dans ce cas, il s’agissait de porcs. Il n’en a plus été question par la suite. Pour SARS-COV2, d’autres animaux que le

pangolin, pouvaient-ils avoir servi d’intermédiaires ? On m’a alors communiqué une étude qui incriminait un élevage

de porcs industriels près de Wu-Han. Mais peu après, une étude qui avait pour but de rechercher le meilleur modèle

animal pour le vaccin anti-SARSCOV2 était publiée dans la revue spécialisée Science. Elle indiquait que cet animal

n’était pas infecté, de même que les canards et les poulets, largement consommés en Chine. Par contre, les furets

l’étaient mais sans mener à une détresse respiratoire, tandis que les chats, surtout les jeunes chatons, développaient

la maladie comme les humains, et que les chiens étaient infectés mais moins gravement a priori. En cas d’infection

animale, le virus était retrouvé dans les selles. L’étude rappelait par ailleurs que les chats mouraient à Wu-Han et de

SARS-COV2 selon les tests effectués. En tout état de cause, le virus SARS-COV2 est capable d’infecter à la fois les

humains, les chats et même les chiens. Mais on ignore qui infecte qui, l’homme ou l’animal, et on ne sait pas si le

chat a servi de « réservoir » à proprement parler en permettant au virus d’origine de s’adapter à l’Homme. L’étude

fournit un début de réponse et sera complétée par d’autres études et d’autres groupes, comme il est courant de

procéder en recherche scientifique.

Comme HIV, le SARS-COV2 infecte les singes. Une étude récente destinée à développer un vaccin anti-SARSCOV2 se

sert de cette « propriété ».

Comment expliquer la pandémie ?

Les précédentes épidémies SARS et MERS ont été contenues à des régions ou pays limités, la Chine dans un cas,

l’Arabie Séoudite dans l’autre cas. Au contraire, le COVID19 s’est vite transformé en épidémie planétaire, c’est-à-dire

en pandémie.

Plusieurs hypothèses ont été invoquées

 Les voyages à partir d’un premier foyer d’infection, en l’occurrence Wu-Han.

C’est effectivement l’une des causes de l’expansion comme indiqué par le suivi des déplacements des

personnes infectées.

Y avait-il moins de déplacements entre la Chine, les pays arabes et le reste de la planète lors des précédentes

épidémies et dans les années précédant celle-ci?

 Y a-t-il eu plusieurs foyers d’infection ?Le virus se serait-il adapté à plusieurs animaux intermédiaires ?

Dans le cas du MERS, c’est le chameau qui a été incriminé. Pour SARS-COV2, d’autres animaux peuvent être

incriminés comme indiqué plus haut, d’autant que le pangolin ne vit pas naturellement en Europe ou en

Amérique.

 Y a-t-il plusieurs souches de virus ? Le virus mute-t-il d’un hôte humain à un autre ?

– Le MERS est un peu différent du SARS COV2. Est-ce le MERS qui sévit actuellement au Proche-Orient ou

le SARS-COV2?

– Dans un des premiers cas en France, qui plus est d’adolescent, une jeune fille de 16 ans, la guérison avait

été possible, les tests étaient négatifs. La jeune fille était sortie et avait dû être ré-hospitalisée avec des

tests redevenus positifs. La jeune fille a été victime d’un « cas extrêmement rare de coronavirus », a

indiqué le Ministère de la Santé. Le virus était-il différent de celui retrouvé chez les autres patients ? .

– Des études récentes rapportent de premières mutations du SARS-COV2 quoique limitées pour l’instant.

 Le SARS-COV2 est-il différent du SARS-COV et du MERS-COV ? Possèderait-il quelque chose en plus ou en

moins qui lui permette d’infecter plus aisément l’être humain?

ll y a de bonnes raisons pour le penser car il a été noté à Wu-Han que la charge virale portée par un

individu était plus importante qu’avec les précédents SARS et MERS et qu’un plus grand nombre de

personnes étaient infectées par croisement avec une personne porteuse du virus. Une étude récente montre

par ailleurs que SARS-COV2 a la faculté de se répliquer (de se multiplier) beaucoup plus rapidement que ses

prédécesseurs.

Dans le même ordre d’idées, le Professeur Montagnier a parlé de manipulations génétiques. Pour le

professeur Montagnier, prix Nobel sur HIV, qui a brillamment défendu le leadership de la France sur HIV, ce

qui n’a pas empêché l’Institut Pasteur de le mettre à la retraite à 60ans après qu’il ait dénoncé le scandale

des hormones de croissance (il a également courageusement défendu par la suite un médecin et ses

infirmières injustement accusées en Lybie), qui a été appelé par l’Université de Shangaï (celle qui établit

chaque année le classement des meilleures universités internationales) pour son expertise dans le domaine

de la virologie (il devait y avoir un Institut Montagnier en Chine et Luc Montagnier a résidé à Shangaî, qu’en

est-il ?), ainsi que pour d’autres chercheurs, le virus serait capable d’infecter directement les humains grâce

à des manipulations sur les coronavirus de chauve-souris sans qu’il soit besoin d’invoquer un réservoir

intermédiaire animal. Une étude indienne que je n’ai pas lue et qui n’a semble-t-il pas circulé, appuie cette

hypothèse. Elle indiquerait que des séquences HIV auraient été incluses dans le SARS COV2 afin de créer un

vaccin contre HIV. Certes, il était courant jusqu’assez récemment, et le professeur Montagnier le sait mieux

que d’autres, d’utiliser des squelettes de virus (et même à l’origine de virus pratiquement intacts), à des fins

thérapeutiques pour transférer des gènes-médicaments dans les cellules-hôtes. Les squelettes HIV ont

apparemment été abandonnés mais c’est peut être toujours valable pour d’autres virus. L’une des raisons du

succès des dérivés d’HIV dans cette optique est due au fait que HIV est capable d’infecter les cellules qui ne

se divisent pas comme les neurones et de traverser la barrière hémato-encéphalique qui protège le cerveau,

ce que la plupart des autres virus n’est pas capable de faire.

Cependant, pour revenir au SARS-COV2, l’étude indienne a semble-t-il été rejetée. Et une autre étude

indique que la sélection naturelle et l’adaptation du virus par mutations successives chez divers hôtes

pourraient expliquer son infectiosité. La polémique n’est peut-être pas encore close.

Des études très récentes montrent que le SARS-COV2 induit des désordres neurologiques. Infecte-t-il le

cerveau ?

Variabilité du génome et vaccins

Pour qu’il y ait vaccin, il faut que le virus comporte des éléments invariants afin que le système immunitaire

puisse le reconnaître en toute circonstance et le combattre.

Si c’était si simple, peut-être que les diverses épidémies de type SARS ou MERS depuis 2002, auraient déjà

conduit à un vaccin.

Dans le cas du virus de la grippe, qui varie d’année en année, mais pour lequel on est parvenu à distinguer

trois types principaux, sauf erreur de ma part, nous sommes, en gros, protégés contre la grippe de l’année

passée qui est connue, mais pas forcément, et en tout cas pas aussi efficacement, contre celle de l’année en

cours.

Le virus partage des traits communs avec les virus du rhume, en tant que coronavirus. Or à ma connaissance,

il n’existe pas de vaccin contre le rhume. Probablement, parce que les infections sont trop bénignes et faciles

à soigner autrement. Il semble également difficile d’acquérir une immunité durable contre le rhume

(destruction des anti-corps), On peut être infecté (sur-infecté) à plusieurs reprises, soit par le même virus,

soit par un autre.

Le virus de la gastro-entérite qui sévit chaque année, est également un coronavirus. D’ailleurs, SARS-COV2

est retrouvé au niveau de l’intestin. Qu’en est-il ?

Il n’existe pas de vaccin anti-HIV à l’heure actuelle, en raison de l’extrême variabilité du virus (peut-être pour

d’autres raisons que j’ignore). Ce n’est pas faute d’avoir essayé. A l’heure actuelle, ce sont les multithérapies

qui protègent contre HIV sans jamais complètement éliminer le virus. Et parce que le virus

contourne continuellement l’attaque, il faut changer régulièrement les composants de la multi-thérapie.

Dans le cas d’un autre virus à ARN, cause récurrente d’épidémie meurtrière en Afrique, le virus Ebola, il

n’existe ni vaccin, ni a priori, de thérapie adaptée ou de multi-thérapie, si l’on se réfère aux décimations qui

sont toujours d’actualité.

Côté SARS-COV2, un essai chinois sur le singe semble donner de bons résultats. Mais l’étude n’a pas encore

été expertisée par les pairs et doit être confirmée par d’autres études. Pour l’instant, il ne s’agit que du

singe, non de l’Homme.

Tests PCR

On m’a demandé de préciser PCR (en fait, RT-PCR pour Reverse transcriptase-polymerase Chain Reaction

dans le cas présent) :

C’est l’un des tests réalisé sur le virus. Il détecte directement la molécule ARN, contrairement au test

sérologique qui détecte la présence d’anti-corps dans le sang.

Pour ce-faire, le test utilise une machinerie moléculaire voisine de celle employée par le virus pour entrer

dans les cellules et s’y répliquer. En simplifiant le procédé : des amorces miroirs de segments de la séquence

virale, se collent sur la partie virale correspondante si celle-ci est bien présente dans le prélèvement. Une

enzyme qui joue le rôle de photocopieuse (la polymérase) entre alors en action et partant de cette amorce

accrochée à la séquence virale, s’y déplace en la reproduisant à plusieurs exemplaires, la rendant détectable.

La qualité du test repose entre autres sur le choix approprié des amorces et probablement sur un minimum

de particules virales dans les prélèvements car l’ARN est très instable.

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Les Virus, Bactéries et autres organisme 2/3

Second volet : Virus SARS-COV-2 et syndrome respiratoire COVID19 (19 pour 2019)

F.A., 24 avril 2020

Le virus responsable de l’épidémie actuelle est un coronavirus, c’est-à-dire un cousin des coronavirus qui causent le

rhume (mais d’autres virus sont également à l’origine des rhumes). La grippe est elle causée par une autre virus, le

virus Influenza (d’où son nom flu en anglais). C’est surtout le frère de deux épidémies meurtrières l’une en 2002, en

Chine due au coronavirus SARS-COV, l’autre en 2012 et actuellement, dans les pays arabes et au Proche-Orient, due

au coronavirus MERS-COV. Les épidémies précédentes ont pu être contenues et n’ont pas dégénéré en pandémie

planétaire, ce qui pose la question de savoir ce que le nouveau virus a en plus ou en moins pour être aussi virulent.

La maladie affecte les voies respiratoires et évolue dans sa forme la plus aigue vers une pneumopathie.

Les symptômes

– La fièvre, mais pas toujours

– Les quintes violentes de toux

– La perte du gout et de l’odorat, mais pas toujours

– Une violente fatigue intervenant brutalement et repartant tout aussi brutalement dans le meilleur des cas

– De violentes migraines, mais pas toujours

– Des malaises digestifs, mais pas toujours

– Une ténacité de la maladie, qui peut dans certains cas, repartir et revenir après une première infection

Une particularité de la maladie est que beaucoup de personnes peuvent être infectés jusqu’à 14 jours (incubation de

5 à 14 jours, voire plus selon les études chinoises) sans présenter de symptômes avant de développer la maladie.

Cependant, pendant ce laps de temps, ils infectent tout leur entourage. Ce sont les malades asymptomatiques.

Il a été noté très tôt également que la charge virale par personne était plus importante que précédemment et que

plus de personnes pouvaient être infectées en même temps par une seule personne.

Côté symptômes, il faut prendre conscience que certains ne sont pas forcément l’indication d’infection COVID19 :

une fausse fièvre peut être générée par de l’anxiété (d’où la nécessité de se relaxer- on ressent souvent les

symptômes d’une affection rien qu’en lisant leur description dans le Larousse Médical), une toux peut être

provoquée par une allergie aux pollens ou par l’usage excessif de désinfectants pour nettoyer la maison, les malaises

digestifs par une mauvaise digestion, la fatigue par des travaux de jardinage exténuants, etc. Par ailleurs, la vie

continue et avec elle, les petits maux chroniques que l’on traîne avec leurs symptômes propres, telle

l’hypertension,…

Par conséquent, l’infection est détectée avec certitude par

– la difficulté à respirer (détresse respiratoire)

– la détection du virus grâce à des tests:

– tout d’abord un test de type PCR qui détecte la présence de la molécule d’ARN c’est-à-dire du

« génome viral « ARN encapsidé dans le virus,

– et quelques jours après, d’un test sérologique qui détecte la présence d’anticorps en réponse au

passage du COVID19 dans l’organisme. Face à un virus quel qu’il soit, un bouclier d’anticorps est

généré pour défendre l’organisme. Celui-ci est plus ou moins temporaire (ou plus ou moins définitif).

– et ce n’est malheureusement pas souhaitable, par l’infection de personnes de l’entourage ou

croisées

L’analogie maintenant évidente avec les virus SARS-COV et MERS-COV, n’a pas été faite dès le début de l’épidémie.

Se rappeler qu’il a d’abord été question de grippe, au pire d’un virus inconnu avant que la similitude soit reconnue.

Pour ma part, cette similitude a été claire très tôt car _ et personne ne s’y est encore intéressé_ les cinq dernières

années en France ont déjà vu des épidémies de rhume grippal présentant des symptômes voisins de ceux observés

actuellement bien que la plupart du temps plus bénins. Se pose la question de savoir si dans le registre des hôpitaux,

ou des généralistes / ORL, on a décelé une recrudescence de bronchites, engines, laryngites atypiques, ou une

recrudescence des pneumopathies ? n’aurait-on pas à tort attribué ces infections à la grippe saisonnière ?

L’analogie avec les précédents SARS-COV et MERS-COV est devenue évidente lorsque l’épidémie en Chine a été

connue, sur le lieu-même la précédente épidémie de SARS-COV, lorsqu’il a été clair que l’épidémie ne serait pas

contenue comme précédemment et que son développement était aiguisé par les voyages interplanétaires.

Qui est atteint ?

Apparemment, aussi bien les jeunes que les moins jeunes, contrairement à ce qui était supposé au départ.

Comment se transmet le virus ?

1_En premier lieu, comme pour les rhumes, par la toux et les postillons (fines gouttelettes dispersées dans l’air).

2_En second lieu, selon des études du NIH américain et des études chinoises, simplement en ouvrant la bouche et en

parlant, ceci jusqu’à 4m (raison supplémentaire pour imposer la distanciation entre individus et le confinement).

La transmission aéroportée n’a pas été immédiatement reconnue. Elle était personnellement évidente en raison de

de l’observation de l’analogie avec les rhumes ou autres affections respiratoires, et de la nécessité en cas de rhume

de se protéger des courants d’air (ainsi que des coups de froid, c’est-à-dire des refroidissements brutaux et des

variations brutales de température)_ A noter que nous avons connu de nombreuses instabilités de température,

ainsi que nombre de tempêtes inhabituellement violentes, ces dernières semaines).

Dans quels organes se loge le virus ? où le retrouve-t-on ?

– Dans les voies respiratoires, riches en récepteur ACE2 ancrage du virus sur les cellules

– Mais aussi dans l’intestin, également riche en récepteur ACE2

– Dans le sang, artères et vaisseaux capillaires, riches en ACE2

– Dans les selles, et sauf erreur de ma part, dans les urines

Ce qui définit également les éventuelles voies d’infection : postillons, voix, selles, sang, urine.

Surfaces infectées et désinfection

Le virus a besoin d’un hôte cellulaire pour survivre et se multiplier.

S’il quitte un hôte infecté et n’atterrit pas immédiatement chez un autre individu, il va rester un moment en

suspension dans l’air et peut-être se désintégrer à ce stade. Bonne nouvelle du jour : une étude américaine indique,

si j’ai bien compris, que le virus est détruit dans l’air par conjonction de douces températures, d’ensoleillement

_donc soit grâce aux rayons bronzants UV du soleil, et peut-être grâce à d’autres rayonnements_, et d’humidité.

Sinon, par manutention ou autrement, il va se déposer sur une surface : carton d’emballage, courrier, plastique,

acier, et y subsister plusieurs heures, voire plusieurs jours. Il y a pléthore de conseils et d’avis maintenant à ce sujet.

Heureusement, en absence d’hôte cellulaire, il ne pourra pas survivre et finira par se désintégrer (sauf si des

conditions exceptionnelles sont réunies, celles employées par exemple dans les laboratoires scientifiques pour

conserver les virus, telles les basses températures) . C’est pourquoi il est conseillé de ne pas déballer tout de suite

ses achats (attendre plusieurs heures, voire plusieurs jours) en dehors de ce qui doit être mis immédiatement au

réfrigérateur.

La désinfection des surfaces à l’eau de Javel diluée (ou au Dakin de pharmacie par exemple), à l’alcool (éthanol de

pharmacie), au savon, complète la prévention.

Le virus en goguette peut également atterrir sur la peau ou le pelage d’un animal domestique présumément sans

l’infecter si un lavage au savon intervient précocement.

Le virus se retrouve dans les circuits d’air conditionné et les bouches de ventilation, comme plusieurs études le

prouvent, qui recommandent de filtrer l’air. Dans les hôpitaux COVID19 en Chine, la ventilation était arrêtée.

Dans les laboratoires manipulant les bactéries et les virus, les hottes de manipulation sont décontaminées aux UV

(rayons bronzants du soleil). Est-il possible d’envisager d’utiliser des UV pour désinfecter, l’air par exemple ?

Animaux domestiques

Les animaux domestiques (chats, chiens) peuvent être infectés par le virus et se retrouve dans leurs selles et

présumément leurs urines. La question se pose de savoir s’ils peuvent transmettre le virus ou si leur maître peut les

infecter : pas très clair à l’heure actuelle, donc prudence.

C’est l’une des raisons pour lesquelles il faut désinfecter les semelles de ses chaussures en rentrant chez soi.

Masques

Les masques protègent de l’infection (des postillons et de la respiration) dans une certaine mesure à condition d’être

changés plusieurs fois par jour, d’avoir un tissage serré, d’être lavés après chaque sortie s’ils sont en tissu (à 60°C

pendant au moins 30 minutes), de recouvrir nez, bouche et menton : là-aussi, il y a pléthore de conseils avisés.

A eux seuls cependant, ils ne vont pas prévenir l’infection. Ils doivent être associés à la protection des mains, de la

manutention et au lavage des mains, à la distanciation, voire au confinement.

Alimentation / eau / tests environnementaux

Le virus étant sensible à la chaleur, il est préférable de cuire les aliments. Le virus pouvant infecter les animaux, la

cuisson à coeur de la viande doit être privilégiée.

Par ailleurs, les selles et les urines contaminent les eaux usées (cela a été prouvé aux Pays-Bas et dernièrement en

France). Des traces de virus ont été retrouvées dans l’eau non potable à Paris. Apparemment rien dans l’eau potable

actuellement en raison des systèmes de désinfection et de filtration.

Une eau souillée pourrait contaminer les légumes et les fruits que l’on souhaite consommer crus. Mais à ma

connaissance, les plantes sont infectées par des virus spécifiques aux plantes (par exemple celui qui cause la

mosaïque du tabac ou de la tomate), distincts de ceux qui infectent l’homme et l’animal. Donc les virus ne resterait

qu’en surface. On en sait pas encore combien de temps le coronavirus persiste à la surface d’un légume ou d’un fruit

et combien de temps il faut attendre pour que le virus se désagrège. Dans le doute, je lave au savon et ébouillante

pendant plusieurs minutes tout légume ou fruit que je souhaiterais consommer cru.

A un moment donné, les salades vertes en supermarché étaient vendues irradiées aux UV. J’ignore si c’est toujours

le cas. Ce n’est pas très naturel et personnellement, je préfère me passer de salade en période d’épidémie, mais si

on y tient vraiment ?

Il est clair que des tests environnementaux (eau et air, tout au moins à proximité des lieux infectés) doivent être

réalisés autant que faire se peut.

Des tests sur les légumes et fruits en provenance des régions ou pays infectés seraient également les bienvenus.

…La suite au prochain numéro…

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Les Virus, Bactéries et autres organismes 1/3

Contribution à la Compréhension des Virus, par F.A

Premier volet : Virus et autres bestioles invisibles à l’origine d’infections et d’épidémie F.A., 23 avril 2020

Très rapidement,

– Un virus n’est pas une bactérie ou un champignon Les bactéries (procaryotes) sont des êtres vivants très simples, constitués d’un seul type cellulaire, à l’intérieur de laquelle se trouve le génôme (ensemble des gènes qui gouvernent la survie de la bactérie, sous forme de molécule ADN), au contraire d’autres êtres vivants plus complexes (eukaryotes), tels l’Homme, l’Animal, la Plante,…) qui sont eux constitués de plusieurs types cellulaire. Pour l’Homme par exemple : cellules distinctes du foie, du rein, du coeur, du sang, etc. L’organisation génomique bactérienne est simple : le génome est porté par un chromosome unique occupant toute la cellule. L’organisation génomique des êtres humains est plus complexe ; le génome est porté par plusieurs chromosomes (les plus connus sont les chromosomes sexuels X et Y) confinés dans un espace dédié au sein de la cellule, le noyau. Les levures (champignons ) sont unicellulaires comme les bactéries mais eucaryotes par leur complexité génomique. Certaines bactéries nous sont utiles, telles celles constituant la flore microbienne. D’autres sont à l’origine d’infections chez l’Homme et l’Animal. Entre autres,

– La bactérie Listeria responsable de la listériose (intoxication alimentaire)

– Salmonella responsable de la salmonellose (intoxication alimentaire) et de la fièvre typhoide entre autres

– Certaines souches d’Escherichia coli responsables de la contamination de steaks hachés ces dernières années

– Le bacille de Koch responsable de la tuberculose

– Yersinia pestis responsable de la peste

– Legionella, responsable de la maladie du légionnaire (pneumopathie), qui se propage par le biais des systèmes de ventilation et de climatisation. Il est impossible de se débarrasser des levures (ou moisissures) dans une pièce contaminée. Il suffit qu’une seule cellule survive pour que les conditions de température et d’humidité aidant, la contamination reparte, comme chacun le sait lorsqu’il nettoie sa salle de bains. Les levures, comme certaines bactéries, peuvent se propager dans l’air. On lutte contre les bactéries par des antibiotiques, pour la simple raison que ce sont les bactéries qui produisent ces antibiotiques, pour se protéger des autres bactéries. Les bactéries sont en général détruites par la cuisson. Les bactéries isolées ne sont pas visibles à l’oeil nu. Elles ne deviennent visibles que lorsqu’elle se multiplient et forment des colonies sur les surfaces qu’elles infectent.

2- Un virus n’est pas une toxine La toxine est un petit composé produit par divers organismes vivants et extrêmement toxique. Elle est responsable du botulisme (conserves avariées), de la diphtérie, du tétanos, entre autres. Comme la toxine botulique st utilisée dans les cures de rajeunissement en tant que Botox, beaucoup doivent penser qu’elle est inoffensive !

3- Le virus n’est pas un prion Le prion est responsable de la maladie de la Vache folle. Dans son état non infectieux, c’est une protéine, c’est-à-dire un enchainement d’acides aminés avec une configuration en trois dimensions bien précise. Cette protéine acquière un caractère pathogène lorsque dans les farines animales, elle est chauffée à haute température. Dans ces conditions, la structure 3-D de certains segments est modifiée, ce qui la rend infectieuse.

4- Le virus est un parasite cellulaire Le virus n’est pas autonome, comme le gui sur un arbre. Pour survivre, il a besoin d’infecter un hôte (être humain, animal, plante,…), d’utiliser la machinerie cellulaire de l’hôte pour se répliquer et s’en extirper en nombre, après avoir au passage quelquefois détruit la cellule-hôte sous le poids de la charge virale. Un virus est une sorte de cellule simplifiée : une molécule d’ADN (ou d’ARN, en tant que variante de la molécule d’ADN), inclus dans une vésicule protectrice. La molécule d’ADN ou ARN porte les gènes nécessaires à la survie du virus. Si la vésicule est détruite et l’ADN mis à nu en dehors de la cellule parasitée, dans le sang ou d’autres liquides nécessaires à la vie, sur les surfaces contaminées par lavage et désinfection, le virus a du mal à survivre car la molécule d’ADN à l’air libre ou dans des conditions non stériles et bien précises de pH, température, … est fragile. Si c’est de l’ARN comme chez les coronavirus et le SARS-COV-2, c’est encore plus instable. Chaque virus attaque un type particulier de cellules : HIV responsable du SIDA, attaque un certain type de cellules immunitaires Le coronavirus SARS-COV-2, responsable ddu COVID19, pneumopathie dans sa forme la plus sévère, attaque les (ou certaines) cellules du système respiratoire et les des cellules intestinales. Et en effet, pour attaquer la cellule, le virus a besoin d’un ancrage récepteur qui ne se trouve que sur certains types cellulaires. Pour le SARS-COV-2, il s’agit de la protéine ACE2. Dans le cas du SARS-COV-2, la vésicule est une enveloppe grasse (lipidique) de type micellaire. Le véritable savon, type savon de Marseille, agit en dissolvant cette enveloppe et en mettant à nu la molécule d’ARN, très instable en dehors de sa protection vésiculaire et dans le milieu savonneux qui la brise aisément en mille morceaux. On lutte contre les virus par des anti-viraux. Dans le cas d’HIV, on s’est aperçu qu’un seul anti-viral n’était pas efficace et qu’il fallait agir sur tous les fronts à la fois (entrée du virus + réplication + renforcement du système immunitaire + …), par tri-thérapie, et non mono-thérapie. Contrairement aux colonies bactériennes ou aux moisissures de levure, les virus ne sont pas du tout visibles à l’oeil nu, même lorsqu’ils sont en nombre dans une gouttelette de postillon. Il faut un microscope pour les observer. C’est d’autant plus traitre ! …La suite au prochain numéro…

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THAILANDE 2006

Voyage dans le TRIANGLE D'OR

A la croisée des frontières entre la Thaïlande, la Birmanie et le Laos

3 Avril 2006,
Arrivés à 
BANGKOK à l’aéroport International SUVARNABHUMI, nous sommes frappés par la taille de l’aéroport. Une densité incroyable de voyageurs du monde entier.
Un Taxi nous dépose à l’
AMBASSADEUR Hôtel près de la station du métro  NANA.  Nous reviendrons au même endroit 2 années plus tard mais au SUK 11. Nous avons prévu d’y passer 4 Jours.
Il fait très chaud et la chaleur nous surprend après une température fraiche à Paris.
 4 Avril  2006
Le 1erjour nous avons prévu d’aller au
 Marché de WEEK-END de CHATUCHAK, ouvert comme son nom l’indique le samedi et le dimanche de chaque semaine.
Nous prenons  le métro 
SKY TRAIN et descendons à MO CHIT station. C’est le marché  de gros chinois et on y trouve de tout. Immense  et très fréquenté, nous achetons immédiatement dans les échoppes car peur de ne pas nous y retrouver. Marchandage obligatoire.  Il fait très chaud et je bois beaucoup, de l’eau bien sûr, mais trop. En effet car étant parti avec des signes de colites néphrétiques, la crise s’est déclarée en rentrant à l’hôtel.
Nous trouvons le nom d’un médecin français  dans le ROUTARD, résident à BANGKOK, qui m’envoie une infirmière et après une injection d’un sédatif puissant, me fait transporter au 
BURUNGRAD HOSPITAL, de renommée internationale, où un Urologue JAPONAIS m’opère.

A suivre sur la page Carnet

KYOTO, l’ancienne ville Impériale

KYOTO

Nous prenons le train SHIKANSEN HIKARI à la gare de Tokyo. Qui circule sur la ligne TOKAIDO SHIKANSEN. Là encore nous utilisons notre JRPASS. Moins de 3 heures plus tard, nous arrivons en gare de Kyoto, l’ancienne ville impériale et magique.

Nous commençons par visiter le quartier GION, traditionnellement le quartier de Geishas et plusieurs rues commerçantes qui traversent ce quartier. De nombreux restaurants délivrent des diners dans la plus pure tradition japonaise.

Après avoir visité le GINKAKUJI, nous parcourons le chemin de la PHIILSOPHIE. Les cerisiers ne sont pas encore fleuris car c’est l’hiver.

Nous visitons le Temple ZEN TODAI-JI et nous sommes autorisés à prendre en photo les adeptes de la secte ZEN tirer à l’arc. Ce sont des membres de la haute société japonaise.

Nous visitons tous les temples bouddhistes  et Shinto et nous ne manquons pas de faire apposer les sceaux  des temples sur notre livret spécialement conçu pour cela.

Le soir nous dinons dans le quartier PONTOCHO. Nous empruntons l’étroite ruelle  éclairées par des lanternes de toutes sortes et nous sommes  invités par notre amie, dans un restaurant traditionnel renommé. Le Soir nous rentrons à l’hôtel  où une chambre luxueuse  nous a été offerte par les parents de notre amie.

 

HAKONE et KAMAKURA

HAKONE

Situé dans le cœur du KANTO , à l’Ouest de Tokyo , comment ne pas résister à l’attrait du mont FUJI culminant à près de 4000m et ses neiges éternelles. A la gare De SHINJUKU nous avons pris le train LIMITED ROMANCE Express, avec une curiosité, les sièges se tournent dans le sens de la marche. Il nous dépose à la gare de HAKONE YUMOTO, jolie petite ville au pied de la  montagne encore fumante face au Mont FUJI. Là nous prenons un Funiculaire qui parcourt la montagne toujours sur le même flanc, de telle façon que l’avant du train est toujours dans le sens de la montée. Arrivé en haut de la plate forme , nous prenons le Téléphérique jusqu’au bord du cratère encore fumant . Une petite gargote, sur la plateforme d’arrivée, nous vend des œufs cuits dans les vapeurs de souffre. De cette plateforme nous avons une très belle vue du mont FUJI et de ses neiges éternelles. HAKONE est aussi connue pour son parc national et ses sources d’eau chaude, que nous n’avons pas eu le temps de voir.

KAMAKURA

Située à 50kms au Sud Ouest de TOKYO, nous y sommes arrivés par le train. Après une petite marche, nous avons découvert le grand BOUDHA  AMITABHA ou BOUDHA KOTOKU IN , de bronze de 13,35 mètres de hauteur , en pleine méditation ZEN. Beaucoup de touristes Japonais s’y rendent.  Il a résisté à un TSUNAMI à la fin du XVème siècle. Impressionnant !